Le Transrapid est un projet allemand
dont l’origine remonte au début des années 70. Le ministère
fédéral de la recherche et de la technologie, soucieuse de
trouver des modes de transports publics moins lourds pour les finances
que les modes classiques et plus doux pour l’environnement, avait lancé
un programme de recherche sur les trains rapides. Après évaluation
des diverses options, le ministère retint en 1977 la technologie
du train à sustention magnétique, d’où naquit le projet
de Transrapid. Les pouvoirs publics allemands ont dépensé
7,1 milliards de mark (soit 24 milliards de francs) en recherche et développement
et en sont à leur septième prototype. Une ligne expérimentale
a été construite près de la frontière hollandaise.
centre d'essais
gare
aérienne
Le Transrapid, dont le chassis enserre
la voie, utilise une sustention électromagnétique (EMS).
Il est en suspension sous l’effet de forces attractives engendrées
par les bobinages de la voie. Au lieu de matériaux supraconducteurs,
les véhicules sont équipés d’électro-aimants
classiques. Ils n’autorisent pas plus de 2cm entre la voie et le véhicule.
Pour s’assurer un maximum de stabilité, le Transrapid circule sur
une voie en T qu’il enserre étroitement.
En mai 1996, le Bundestag a approuvé
la construction d’un Transrapid entre Hambourg et Berlin.
Le chassis enserre la voie en " T "
En 2005, le Transrapid reliera les
2 villes distantes de 285 km en 53 minutes avec des pointes de vitesses
à 450 km/h. Chaque train emportera jusqu’à 500 passagers
pour un départ toutes les dix minutes. Le Transrapid, d’après
SIEMENS, consommerait 30 % d’énergie en moins qu’un TGV capable
de rouler aux même vitesses. Sa signature sonore à 450 km/h
ne serait pas plus élevée que celle d’un TGV circulant à
300 km/h.