LES DESCENDANTS DE L'AEROTRAIN

 

Les progrès accomplis il y a plus d’une dizaine d’années en matière de supraconductivité ont ouvert de nouveaux horizons pour les trains à lévitation magnétique dont l’étude a commencé au début des années 1970.

 Les Etats-Unis, précurseur dans les recherches sur le train à sustention magnétique, ont ralenti leurs efforts depuis 1975 faute de crédits. Aujourd’hui 2 projets sont en phase d’aboutir à des lignes commerciales, le Maglev japonais et le Transrapid allemand.

D’autres projets sont encore au stade des études comme le Séraphim (USA) et le Swiss-metro (SUISSE).

 Ces trains à sustention magnétique nécessite une voie spéciale en béton. Leur vitesse atteint 400 à 550 km/h en bénéficiant d’une accélération remarquable et sans secousse.

Ces performances, comme l’Aérotrain de Jean Bertin avec sa sustention par coussin d’air, sont dues  au fait qu’ils ne sont pas ralentis, comme des trains classiques, par le frottement rail-roue. Ils planent à quelques centimètres au-dessus de la voie.

 La propulsion est assurée par un moteur linéaire à stator long synchrone qui génère des forces longitudinales. Ce moteur comprend des bobinages triphasés disposés sur la voie et des électro-aimants installés sur le véhicule. La vitesse du train varie en fonction du courant alternatif qui est envoyé dans les bobinages de la voie. Son pilotage, autrement dit la modulation du courant, se fait à distance, à partir d’un poste de commandement fixe.
 


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